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Depuis hier, 25 octobre 2007, nos camarades Personnel Naviguant Commercial d'Air France sont en grève.

Dans une belle unité syndicale, ils se battent pour les mêmes objectifs que nous : revalorisation des salaires et amélioration des conditions de travail.

L'Union Syndicale de la Sûreté AéroportuaireCGT d'Orly leur exprime toute sa solidarité. Continuons à nous organiser et à nous structurer de sorte que nous puissions dépasser nos corporatismes pour faire un mouvement commun.

Ci-dessous, leur communiqué de presse.

Conflit PNC : une première démonstration !

Le Personnel Navigant Commercial d’Air France est en grève depuis le 25 octobre 2007 pour la prise en compte d’une revalorisation de sa rémunération et de ses conditions de travail.

L’unité syndicale inédite dans ce mouvement de grève, les arrêts de travail des agents de la Préparation des Vols, associés au soutien des Personnels Navigants Commerciaux d’encadrement, de certains syndicats de pilotes, participent au succès de cette mobilisation.

80 % de grévistes sur Orly, 60 % sur Roissy, près de 400 vols annulés dont 90 % des vols sur Orly, recours aux affrètements d’avions d’autres compagnies, suppression de liaisons « Navettes », vols gréés avec des compositions de personnels réduites au minimum règlementaire ayant pour conséquence de limiter le nombre de passagers transportables, car règlementairement 1 PNC ne peut pas être en charge de plus de 50 passagers. Nous avons pris connaissance de cas où Air France ne respecterait pas ce minimum requis.

Air France qui prône un « équilibre entre l’économique et le social » ne peut s’enfermer dans un tel mutisme face aux revendications des salariés.

Les communications pour le moins maladroites de l’entreprise visant à culpabiliser les navigants commerciaux sur un coût de la grève qui « fragiliserait l’ensemble des salariés de l’entreprise » ne sont pas acceptables.

En sous-estimant le mécontentement des salariés, Air France ne peut que faire le constat suivant : le manque à gagner par l’entreprise généré par le conflit PNC pourra à terme s’avérer nettement supérieur aux revendications exprimées par ces derniers.

A l’identique, la désinformation pratiquée par Air France auprès des médias a pour conséquence le débarquement intempestif de passagers. Le cours de l’action primerait-il sur la confiance qu’ils nous accordent ?

Face à cette situation de blocage, les syndicats PNC appellent à une Assemblée Générale ce vendredi 26 octobre 2007 à 14h00 devant le siège Air France.

L’ensemble des salariés est invité à y participer afin de manifester sa détermination à faire aboutir les revendications et pour exprimer à la direction sa demande forte de l’ouverture de négociations concernant l’augmentation des rémunérations et l’amélioration des conditions de travail.

Roissy, le 26 octobre 2007