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Postée par Secgen le mercredi 31 octobre 2007 à 21:39
Vous l'avez tous remarqué dans les entreprises de sûreté aéroportuaire, cette année encore, les négociations annuelles obligatoires n'ont débouché sur aucune augmentation de salaire.
Les négociations ne se font plus à l'échelle des entreprises mais au niveau de la branche professionnelles des métiers de prévention et de sécurité dont la sûreté aéroportuaire fait partie.
Le problème c'est que, là aussi, les négociations sont bloquées. Nos salaires sont peu à peu rattrapés par le SMIC. Afin de sortir de cette impasse la CGT a fait des propositions aux organisations patronales et aux autres organisations syndicales.
Courrier à l’attention des organisations syndicales salariés et organisations patronales
Au cours de la commission paritaire de la branche prévention sécurité sur les salaires du mardi 23 octobre 2007, la Cgt a constaté un enlisement des débats. Sans renoncer à ses revendications, la Cgt propose aux organisations patronales et syndicales le compromis suivant afin de débloquer la négociation et d’aboutir à un accord plus favorable pour les salariés :
► Une augmentation générale de salaire de 2% pour le niveau 120 à compter du 1er janvier 2008
►Une augmentation de 1% pour les niveaux intermédiaires à compter du 1er janvier 208
► La mise en place de la deuxième partie « métiers repères prévu en décembre 2008» dès le 1er juillet 2008.
►Une augmentation de 1% pour les niveaux intermédiaires à compter du 1er décembre 2008.
► Une clause de revoyure systématique si le niveau 120 de la grille était dépassé ou approché par le SMIC.
Ces propositions sont assujetties à :
Une « accélération » des négociations sur la reprise du personnel en cas de transfert de marchés.
Une relecture de l’accord métiers repères sur le point étendu « sous réserve »
Une date butoir : aboutir à un accord sur ces points au plus tard le 1er juillet 2008.
Cela nous apparaît comme une nécessité si l’on veut éviter, que les clients « réfractaires » à une augmentation du coût des contrats, ne procèdent de manière exponentielle à des appels d’offre au moins disant.
Nous connaissons tous les effets pervers de cette démarche sur les marchés et les conséquences désastreuses sur les pertes d’emplois supportées par la collectivité.
Dans l’attente d’une réponse de votre part.
Pour la fédération Secrétaire fédéral Dominique LAFONTAINE
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