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Postée par Secgen le jeudi 04 octobre 2007 à 15:01
Bernard Thibault prévient dans un entretien aux Echos que le bilan "pour les salariés" de la conférence sociale sur le thème des conditions de travail, qui s'est ouverte, jeudi matin 4 octobre, au ministère du travail, "risque d'être extrêmement maigre".
"Il y a un fossé entre ce que le gouvernement est susceptible de mettre sur la table et le constat que nous pouvons faire de la dégradation des conditions de travail", déclare M. Thibault, qui regrette notamment qu'aucun lien ne soit fait avec la négociation qui patine depuis plusieurs années sur la pénibilité du travail, liée au dossier des retraites.
PARTICIPATION À UNE JOURNÉE D'ACTION
"Quatre ans après la réforme des retraites, il n'y a toujours aucun dispositif permettant de faire reconnaître la pénibilité", souligne-t-il, rappelant que des "engagements parlementaires" avaient pourtant été pris en 2003, lors de la réforme Fillon sur les retraites. "Tout cela nous renforce dans notre détermination à participer, le samedi 13 octobre, à la journée d'action pour la reconnaissance des métiers pénibles, aux côtés de la Fnath (accidentés de la vie) et de l'Andeva (association regroupant des victimes de l'amiante)", explique Bernard Thibault.
"PAS DE RÉELLE VOLONTÉ DE DIALOGUE"
Il estime néanmoins "qu'au stade actuel, pratiquer la politique de la chaise vide reviendrait à faire un cadeau au gouvernement comme au patronat". "Le gouvernement ne consulte pas par plaisir. Il s'efforce de donner l'impression qu'il conduit ses réformes dans la concertation", dit M. Thibault. "Mais à la cadence où il prétend les conduire, sur des chantiers aussi importants que variés, on ne peut pas dire qu'il y ait une réelle volonté de dialogue."