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  Interview de Bernard Thibault - jeudi 3 mai 2007
Catégorie : Points presse
Ajouté le : 04/05/2007 22:08
Auteur : Administrateur
Lectures : 346
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Interview de Bernard Thibault - Secrétaire général de la Cgt
pour « LE PARISIEN »

jeudi 3 mai 2007


Comment analysez-vous la mobilisation plutôt importante du 1er mai ?


Le climat et la participation du 1er mai sont en adéquation avec le climat social dans notre pays. Parallèlement au débat politique, on assiste à une multiplication des mobilisations et des conflits dans les entreprises. Tout cela confirme que les attentes des citoyens se situent bien sur les questions sociales : le pouvoir d'achat, l'emploi, la précarité, le logement, le transport, la santé... Il y a urgence pour le futur gouvernement, quel qu'il soit, à répondre à l'insatisfaction et à l’impatience.

Le candidat Nicolas Sarkozy l'a redit, hier, avec force en évoquant le service minimum , ce n'est pas vous Bernard Thibault, membre du PCF, qui tient la plume de son programme. Que lui répondez-vous ?

J’ai remarqué, comme beaucoup d’autres, son obstination à discréditer les opinions et l’action syndicale. Il vient même de réécrire l’histoire dans une émission radio en affirmant que : « le mouvement ouvrier ne s’est jamais mêlé à 1968 ». Je rappelle qu’il y avait 10 millions de grévistes qui occupaient les usines à cette époque. Ils ont d’ailleurs obtenu 30 % d’augmentation du salaire minimum et la reconnaissance du syndicat dans l’entreprise.
Le futur président - ou la future présidente- n'a aucun intérêt à opposer la démocratie sociale et la démocratie politique. Je veux dire par là que tout gouvernement démocratiquement installé doit intégrer la nécessité de dialogue et de négociation pour définir la nature des réformes dans leur contenu et dans leur rythme. Plus d'un Président ou d'un Premier ministre qui ne l'avait pas suffisamment intégré a du reculer face à la pression sociale.

En février dernier, vous nous aviez fait une réponse beaucoup plus dure. Que s'est-il passé ?


Je n’ai pas changé d’avis. Si Nicolas Sarkozy affirme qu'une fois élu – ce qui n’est qu’une hypothèse - il s’estime légitime à mettre en place toutes les réformes annoncées, quoi qu'en pensent les syndicats, il se trompe. Il y a déjà eu des précédents, je pense à 1995 et à 2006 avec le CPE. Les syndicats revendiquent leur indépendance vis-à-vis des pouvoirs économique et politique. Nous n’avons pas vocation à accompagner la politique des élus, mais à défendre les intérêts des salariés en toutes circonstances. Je note que la CGT n'est pas la seule organisation à dire cela.


Mais en même temps, vous dites, vous aussi, pas de troisième tour social !


L’idée de troisième tour social n’a aucune valeur syndicale. Un des deux candidats développe un programme très proche des revendications du Medef. S’il devait être mis en œuvre, il y aura des réactions dans les entreprises Je constate que les syndicats ont un socle commun de mobilisation potentielle pour ne pas laisser s'installer n'importe quelle mesure.

Jean-Claude MAILLY de FO vous reproche de donner des consignes en appelant à faire barrage au candidat le plus libéral...

Je laisse à Jean-Claude MAILLY le soin de tenir sa position d’équilibriste pour les présidentielles. J’ai entendu les responsables syndicaux exprimer leurs mises en garde vis-à-vis de l’autoritarisme dont pourrait faire preuve le gouvernement. C’est un scénario qui peut encore être évité.